Comment favoriser le bien-être au travail dans le contexte de crise que nous traversons à l’échelle planétaire ? Avant d’exposer les quatre idées pour y parvenir, faisons le point sur les notions clés de résilience, terme qui revient régulièrement dans les médias en ce moment et de courbe de changement face à cette période de turbulences. Le président de la République française a lancé l’« opération résilience » le 25 mars afin que les militaires viennent en appui aux services civils face à la pandémie et la reine d’Angleterre vient d’appeler les Britanniques à la résilience. Qu’est-ce que la résilience ? Ce terme provient de la physique pour désigner la capacité d’un matériau à reprendre sa forme initiale après un choc ou une pression continue. En psychologie, la résilience est la capacité à vivre, à avancer et à réussir malgré un coup du sort, un traumatisme, malgré l’adversité. Ce terme est donc particulièrement d’actualité… C’est Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et psychanalyste, qui a popularisé le concept de résilience en France. Résilience et courbe du changement La courbe du changement présentée ci-après, appelée aussi courbe du deuil, a été modélisée par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross. Elle représente les étapes du chemin que l’on emprunte lors d’un changement majeur, avant d’accepter une nouvelle situation, ce cheminement étant d’autant plus facilité que la résilience est importante. Le cheminement d’une étape à l’autre ne se déroule pas forcément strictement dans l’ordre indiqué, certaines personnes pouvant rester plus longtemps que d’autres sur une étape et des allers-retours entre deux étapes étant également possibles. Dans un contexte de pandémie, le franchissement des étapes sera également différent en fonction de la façon dont on peut être impacté (perte d’un proche ou non, perte ou menace de perte d’emploi ou non, etc). Toutefois, deux grandes phases peuvent être distinguées : 1/ Une phase de descente accompagnée de résistances, qui inclut : 2/ Une phase de remontée, qui inclut : Et vous ? Où pensez-vous vous situer sur cette courbe du changement ? En quelle phase vous trouvez-vous ? …et avancer sur la courbe du changement, en favorisant la résilience. « On ne peut pas arrêter les vagues, 1. Lâcher prise et accepter la réalité La situation que nous vivons est exceptionnelle. Plutôt que de chercher à lutter contre, il peut être aidant de penser que près de la moitié de l’humanité est confinée : nous sommes nombreux à œuvrer dans le même sens. Nos efforts ont un but commun qui donne du sens au confinement et aux contraintes qu’il impose. 2. Travailler son état d’esprit Dans son livre « 3 kifs par jour », Florence Servan-Schreiber explique que notre capacité au bonheur dépend à 50 % de prédispositions génétiques (liées à notre façon de ressentir un événement), à 10 % de facteurs extérieurs (argent, temps libre,…) et à 40 % de notre regard sur les expériences que nous traversons. Cela signifie que nous avons un pouvoir d’action sur notre capacité au bonheur à raison de 40 % ! Nous pouvons rééduquer notre façon de percevoir le présent. Si nous décidons de voir les choses différemment, elles deviendront différentes. La psychologie positive invite à percevoir les choses différemment et positivement. Cela ne veut pas dire nier la réalité et ses difficultés mais trouver des aspects positifs à ce que nous vivons. Nous n’avons pas ou que très peu d’influence sur la pandémie à l’échelle individuelle. En revanche, nous pouvons avoir une influence sur notre façon de vivre, de percevoir les événements et d’appréhender cette période historique. Cela implique un apprentissage, permettant de mettre en place de nouvelles habitudes de comportement et de pensée, qui donneront un élan positif et contribueront à plus de bien-être au travail dans ce contexte de crise. 3. Eprouver de la gratitude Il est apaisant de focaliser sur les moments de la journée que nous avons appréciés, qui nous ont fait sourire et de dire merci pour cela. Il peut s’agir de petites choses comme entendre le rire de son enfant, échanger au téléphone avec une personne qui nous est chère, admirer la beauté d’un cerisier en fleurs ou se réjouir des avantages du télétravail si c’est votre cas (pas de temps de transport, certaine souplesse dans l’organisation,…). Il peut être utile de les noter, même rapidement, dans un carnet, pour donner de la place à ce qui est positif dans chaque journée, ceci étant d’autant plus aidant si vous êtes angoissé ou stressé. 4. Revenir à soi Le contexte de pandémie et le confinement qui en résulte viennent bouleverser nos habitudes et nos certitudes : notre façon de travailler, le temps passé avec notre famille etc. Pourquoi ne pas en profiter pour revenir à soi ? Faire le point sur ce que l’on aime, sur ce que l’on voudrait changer ? Prendre soin de soi ? Envisager des actions permettant de s’épanouir dans sa vie professionnelle par exemple ? Nos vies trépidantes ont tendance à nous éloigner de nous-même : cette période si particulière peut être une occasion d’inverser cette tendance ! « Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Et vous ? Que souhaitez-vous rectifier dans votre trajectoire professionnelle, pour plus de bien-être au travail dans ce contexte de crise? Et si vous voulez aller plus loin… Découvrez mon programme! Je suis Caroline et j’accompagne les ingénieurs qui veulent retrouver sens et plaisir au travail à reprendre les rênes de leur carrière en définissant un projet professionnel épanouissant, qui réponde à leurs besoins et aspirations profondes.La résilience dans un contexte de crise sanitaire
4 pistes pour plus de bien-être au travail en période de crise…
mais on peut apprendre à surfer. »
(Jon Kabat-Zinn)
Ils nous servent d’indicateur pour rectifier une trajectoire,
explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. »
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Caroline Potelle
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