Ingénieurs : les fausses bonnes raisons qui font que l’on reste dans un job qui ne nous satisfait plus

Vous êtes ingénieur et vous ressentez une usure, un sentiment de ne pas être à votre place ? Le blues du dimanche soir ou le décompte des jours restants avant le week-end, vous connaissez ? Peut-être avez-vous même été jusqu’à un burn-out ?

Bref, vous avez envie de changement et le constat est là : vous êtes toujours dans le même poste, au sein de la même entreprise. Le temps passe, les années défilent et rien ne change professionnellement.
Alors comment expliquer que l’on puisse s’enfermer dans une situation professionnelle insatisfaisante ?

Chaque cas est différent et les raisons peuvent être multiples mais on peut néanmoins en identifier certaines qui reviennent…

Je vous partage ici des croyances qui empêchent de changer

« Il est trop tard/trop tôt pour envisager autre chose. »
« Ce n’est pas le bon moment pour changer : j’ai des enfants en bas âge, un crédit sur le dos,… »
« J’ai toujours été ingénieur et je n’ai connu que ça. Je ne sais rien faire d’autre. »
« Je sais que certains ont fait autre chose mais dans mon cas, c’est différent. »
« Je ne m’éclate plus dans mon travail mais en même temps, je gagne bien ma vie, je ne suis pas sûr de retrouver une situation matérielle aussi intéressante et je ne veux pas réduire mon niveau de vie. »
Est-ce que cela vous parle ?

Sachez que derrière ces justifications se cachent différentes peurs :

• La peur de sortir de sa zone de confort : on sait ce que l’on quitte, on ne sait pas ce que l’on va trouver, n’est-ce pas ? Et il est plus facile – même si moins confortable ! – de continuer dans sa voie que d’engager un changement…

• La peur de perdre une situation professionnelle avantageuse : même si votre quotidien professionnel ne vous fait plus vibrer mais au contraire vous use, il se peut que vous vous raccrochiez à un salaire confortable, à la proximité de votre lieu de travail qui facilite le quotidien, à la bonne ambiance qui règne parmi vos collègues,… Est-ce que vous ne pensez pas que vous pourriez trouver aussi bien voire mieux mais dans un autre contexte ?

• La peur de se tromper en redéfinissant sa carrière ou de ne pas être légitime à se tourner vers un autre métier que celui d’ingénieur que vous avez peut-être toujours exercé et qui est le fruit d’études longues, laborieuses voire coûteuses. Pensez-vous vraiment ne pas être capable de faire autre chose ?

• La peur du regard des autres : vous pouvez vous demander ce qu’on va penser de vous si vous vous lancez dans une formation à votre âge ? Si vous choisissez de vous mettre à votre compte et de devenir sophrologue ou graphiste ? C’est peut-être qu’en toile de fond, vous craignez d’exprimer qui vous êtes vraiment.

La liste peut être longue ! Mais sachez que nos principales limites sont bien souvent celles que l’on s’impose…

Quoi qu’il en soit, vous avez des envies de changements, mais rien ne change. C’est bien ça ? Eh bien sachez que si vous restez enfermé dans une situation qui ne vous satisfait plus, c’est qu’il vous manque des pièces à votre puzzle pour changer les choses.
Alors voilà ce que vous répondrait Périclès :

« Si on veut quelque chose que l’on n’a jamais eu,
il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait. »
(Périclès)

Simple. Efficace. Et à méditer…
Et pour suivre le sage conseil de Périclès et commencer à tenter quelque chose de nouveau, je vous propose de vous pencher sur plusieurs pistes, en commençant par regarder de plus près le pouvoir que peut avoir votre mental sur votre capacité à oser le changement.

Votre mental se comporte comme un gourou…

Sans tomber dans les clichés, il y a fort à parier qu’en tant qu’ingénieur, vous accordiez de l’importance à votre mental, à vos raisonnements logiques et à vos pensées cartésiennes dans vos processus de décisions. Je me trompe ? Et pourtant, c’est votre mental qui vous emprisonne dans vos peurs, cherche à vous maintenir dans votre zone de confort et vous empêche de trouver les pièces manquantes à votre puzzle !

Au contraire, c’est en vous branchant sur vos intuitions, sur vos ressources, sur le créatif qui est en vous que vous allez pouvoir déployer votre énergie pour construire un nouveau chemin et faire ce que vous avez profondément envie de faire.

Ecoutez-vous le langage de votre corps, qui vous a peut-être envoyé des signaux en phase de surmenage ou de stress chronique ? Ecoutez-vous les messages portés par vos émotions ? Quelle part accordez-vous à votre intuition dans vos prises de décision ?

L’intuition sait ce qui est bon pour nous. Les émotions sont à notre service et sont là pour nous guider. Le corps capte des informations que le mental n’a pas forcément encore conceptualisé. Les prendre en compte dans les décisions permet que celles-ci soient pleinement en cohérence avec ce que nous sommes et avec nos aspirations profondes.

Donc le mental, oui, mais pas que.

Vous avez branché votre pilote automatique

Même si vous ressentez une profonde insatisfaction dans votre travail, il est classique de pratiquer la politique de l’autruche et de fonctionner en pilote automatique. Avez-vous pris le temps de vous pencher sérieusement vers vous-même pour définir ce à quoi vous aspirez VRAIMENT ? Ou est-ce que les jours se suivent et se ressemblent à un rythme soutenu, entre votre travail, la logistique du quotidien et les activités des enfants, ne vous laissant pas le temps de vous connecter à vos envies profondes ?

Et là, je ne peux m’empêcher de citer Einstein :

« Aucun problème ne peut être résolu en restant sur
le même niveau de conscience que celui qui l’a créé.
Nous devons apprendre à voir le monde d’un autre point de vue. »

D’où l’importance de déployer de nouvelles antennes et d’appuyer sur le bouton « off » de votre pilote automatique.

Vous êtes fidèle aux croyances et attentes familiales

Devenir ingénieur relevait-il d’un réel choix de votre part ? Ou avez-vous simplement été porté par vos bons résultats scolaires ? Ou encore avez-vous pu être influencé par une personne de votre entourage (famille, enseignant, conseiller d’orientation) ? Quels étaient les messages transmis par votre famille et leurs valeurs liées au travail ?

Si l’on vient d’une famille exerçant traditionnellement des métiers intellectuels, il peut être difficile de s’autoriser à exprimer sa fibre créative et son envie de devenir dessinateur ou romancier ! Au contraire, si vos parents pensaient qu’un métier digne de ce nom était un métier « prestigieux » et/ou rémunérateur, vous avez pu être incité à suivre des études d’ingénieurs.

Ces influences, même si elles avaient une intention positive à la base, vous ont peut-être peu à peu éloigné de ce qui était essentiel pour vous, de ce qui vous faisait vibrer.

Si vous vous reconnaissez dans ces descriptions et qu’au fond de vous vous souhaitez changer de voie professionnelle, il se peut que ces loyautés familiales ressurgissent et vous empêchent d’envisager autre chose, d’où l’importance d’en avoir conscience et de savoir les gérer !

Alors comment faire pour changer VRAIMENT ?

Se réinventer professionnellement implique – entre-autres – de débrancher le pilote automatique et de se libérer des loyautés familiales pour reprendre en mains sa carrière.
Dans les accompagnements que je propose à mes clients, ingénieurs qui veulent redéfinir leur carrière pour y retrouver du sens, du plaisir et un équilibre, je les amène à :
• se connecter à leurs envies profondes et faire le tri entre ce qu’ils souhaitent vraiment et ce qu’on attend d’eux,
• écouter leur intuition, leurs émotions et le langage du corps qui sont comme des lanternes qui éclairent le chemin pour faire des choix en cohérence avec eux-même,
• retrouver un état d’esprit orienté réussite et gagner en confiance pour oser se mettre en action, ce qui est une pierre angulaire de la réorientation professionnelle.

Ce sont des étapes fondamentales pour redéfinir un projet professionnel qui leur ressemble et leur permette d’aborder les journées de travail avec élan et motivation.

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à télécharger mon ebook gratuit.
« Ingénieurs : 4 clés pour retrouver une activité professionnelle qui conjugue sens et épanouissement. »