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Ingénieurs, 4 clés pour dépasser le syndrome de l’imposteur et oser le changement professionnel

Le syndrome de l’imposteur

• Vous êtes ingénieur, vous aimeriez vous reconvertir mais avez peur de ne pas être légitime dans une nouvelle identité professionnelle et vous doutez de vos capacités à faire autre chose que votre métier d’ingénieur ?
• Vous rêvez de vous lancer dans l’entrepreneuriat, vous avez un projet qui vous titille mais pensez que vous ne pourrez pas réussir ? Vous ne vous sentez pas crédible ?
• Vous convoitez un poste de chef de département mais vous êtes persuadé qu’il y aura quelqu’un de mieux placé que vous pour le prendre ? Et que si par le plus grand des hasards on vous le proposait, votre incompétence finirait par être mise au grand jour ?

Vous avez pourtant suivi des études scientifiques, en étant peut-être passé par une classe préparatoire, vous exercez en tant qu’ingénieur ou manager d’ingénieurs et en dépit de ces signes évidents de réussite, il vous arrive de penser que :
• votre réussite est due à un concours de circonstances favorable ou est le fruit d’un travail acharné (mais n’est sûrement pas liée à vos talents),
• vous n’êtes pas suffisamment à la hauteur des tâches sur lesquelles vous êtes amené à travailler et si vous avez des retours positifs, c’est que vos collègues vous surestiment,
• ce que vous faites, tout le monde peut le faire.

Vous vous reconnaissez ? C’est probablement que vous ressentez ce syndrome de l’imposteur appelé aussi sentiment d’imposture. Je le retrouve régulièrement chez mes clients qui envisagent une réorientation professionnelle mais doutent de leur légitimité ou de leur capacité à réussir.

Ce syndrome de l’imposteur peut devenir un véritable frein au changement professionnel, celui qui le ressent savonnant la planche sur laquelle il marche…

Et qu’est-ce qui se passe lorsqu’il s’exprime avec force ? Eh bien… rien. Statu quo. Le doute prend le dessus, on garde le pied sur la pédale de frein et on n’enclenche pas les évolutions que l’on voudrait.

Alors comment le dépasser pour oser initier le changement souhaité ? Voici quatre clés pour y parvenir.

4 clés pour dépasser ce syndrome de l’imposteur

1. Adoucir son perfectionnisme et travailler sa perception de l’erreur

J’emploie volontairement le verbe « adoucir » car on ne va pas demander à quelqu’un de perfectionniste d’accepter un travail survolé ou approximatif alors que son mode de fonctionnement habituel consiste à chercher à le rendre irréprochable. Ce serait comme demander à un illustrateur de BD de publier son brouillon…

En revanche, c’est sur le degré de perfectionnisme que l’on peut agir, de manière à déplacer le curseur en quelque sorte. Bien souvent, les ingénieurs, qui ont connu une forme de réussite scolaire puis professionnelle, ont des références de niveaux de compétences et des standards de réussite élevés.

La recherche de perfection peut s’avérer paralysante et conduire à la procrastination. Au contraire, les erreurs sont sources d’apprentissage. Les échecs peuvent constituer de magnifiques tremplins sur lesquels s’appuyer pour progresser. Prendre en considération les cadeaux cachés des erreurs permet de les envisager sous un autre angle, plus constructif.

Je recommande souvent à mes clients de penser « je vais faire au mieux » plutôt que « je dois faire parfaitement » et surtout… de PASSER A L’ACTION ! L’action est un maître-mot pour avancer et tordre le cou à son syndrome de l’imposteur…

2. Prendre conscience de ses accomplissements, talents et compétences

Ce travail permet de nuancer le regard souvent trop sévère que l’on peut porter sur soi. Un point de départ peut être de faire le point sur ses accomplissements de manière objective et factuelle et de lister les compétences et talents mobilisés pour y arriver.

Cela revient à partir à la recherche de ses pépites et conduit à une meilleure connaissance de soi et donc à une meilleure acceptation de soi, favorisant ainsi l’estime de soi. Motivant, non ?

3. Questionner et nuancer le regard sur soi

Cette clé est à relier à la précédente. Etre attentif aux pensées que l’on a sur soi et sur son projet de transition de carrière et se demander, lorsque ces pensées sont négatives du type « Je n’ai pas les compétences pour » ou « Ca ne marchera pas pour moi », si elles sont, objectivement, réalistes. Si notre meilleur ami avait les mêmes pensées sur lui-même dans la même situation, serions-nous d’accord avec ses propos ?

Il est important de remettre en perspective les pensées qui nous freinent pour les désactiver.

« Au fur et à mesure que je modifie mes pensées,
le monde autour de moi se transforme. » (Louise L. Hay)

4. Eviter les comparaisons

Nous vivons dans une société qui prône le culte de la performance et dans laquelle les réseaux sociaux, en mettant bien souvent des filtres sur la réalité, exposent les succès de chacun (mais rarement les échecs !) et poussent à une comparaison négative, renforçant l’impression de pâleur de nos propres succès.

La comparaison sabote l’énergie parce qu’en se comparant, nous avons tendance à ne retenir que ce que les autres font de mieux que nous et l’estime de soi en prend un coup.

Il vaut mieux se concentrer sur sa valeur intrinsèque en travaillant les clés 1 à 3, ce qui n’empêche pas de s’inspirer des autres, tout en restant en accord avec soi.

Dépasser ce syndrome implique de faire évoluer son état d’esprit et son regard sur soi.

« Les hommes ne sont pas prisonniers de leur destin,
ils sont prisonniers de leur esprit. » (Franklin D. Roosevelt)

Voici un exemple inspirant : Caroline Gaujour était ingénieur, elle est devenue illustratrice et storyteller et a publié récemment un album aux éditions Marabout. Elle a connu cette peur de ne pas être crédible au moment de sa reconversion. Et pourtant, elle s’est lancée et ne reviendrait pas en arrière ! Découvrez son témoignage ici.

Vous voulez vous libérer de ce syndrome de l’imposteur pour oser vous réorienter professionnellement ? Vous souhaitez être accompagné dans votre démarche de reconversion ? Postulez pour une séance découverte.

Equation de carrière - Caroline Potelle

Je suis Caroline Potelle. J’accompagne les ingénieurs qui veulent retrouver sens et plaisir au travail à reprendre les rênes de leur carrière en définissant un projet professionnel épanouissant, qui réponde à leurs besoins et aspirations profondes.
Mon mantra : « Quand il y a de la détermination, il y a toujours un chemin. »

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