Ingénieurs, 3 clés pour s’extraire d’un travail qui empêche de profiter de sa vie

« Je me sens dans une prison dorée. Mon job est parfait sur le papier (salaire confortable, entreprise renommée, poste intéressant etc) mais je travaille tellement ! Je suis happé par mon travail et je ne profite pas de ma vie. »

Est-ce que ça vous parle ?

Est-ce que vous aussi vous avez l’impression que votre travail ne vous laisse pas le temps de vivre ? Si oui, cet article est pour vous…

Quand travailler devient un enfer…

Les ingénieurs qui me contactent sont pour beaucoup au bout du rouleau : ils se sont consacrés corps et âme à leur travail et arrivent à un point de rupture. Un ras-le-bol général les submerge.

Pression des chiffres, deadlines à respecter, charge de travail hallucinante…

Leur conscience professionnelle et leur envie de bien faire leur travail les conduit à se comporter en bons petits soldats (c’est eux qui le disent !) mais ils se retrouvent pris dans un étau et se rendent compte qu’ils n’arrivent plus à trouver de solutions pour ralentir la cadence…

Ils prennent aussi conscience à quel point ils payent cher cet investissement professionnel :

• Ils enchainent les journées de travail sans souffler, au point de ne « même pas prendre le temps d’aller aux toilettes ».

• Ils négligent ce qu’ils ont de plus précieux à savoir leur conjoint et leurs enfants qu’ils ne voient pas grandir.

• Ils n’ont pas de plaisir ou de loisirs dans la semaine, faute de temps et d’énergie.

• L’unique objectif du week-end est de récupérer de la semaine et arrivé le lundi, c’est reparti pour un tour.

C’est toute leur vie personnelle qui pâtit de leur travail et ils sont comme dans un tunnel dans lequel ils ne voient pas la lumière.

Et « c’est de leur faute »… Evidemment…

Le pire dans tout ça, c’est que comme si ça ne suffisait pas d’être pris dans l’essoreuse de leur quotidien professionnel, ils se remettent en cause : « si je suis si débordé c’est que je ne suis pas assez bon ». Si ça ne tourne pas rond, c’est forcément que ça vient d’eux. Evidemment.

Ils cherchent alors à compenser ce qu’ils pensent être un manque de rapidité ou de compétences par les efforts et nombres d’heures consacrés au travail. Et lentement, mais sûrement, c’est leur confiance en eux et leur estime d’eux-même qui s’érodent, avec cette impression que « les autres s’en sortent mieux ».

Est-ce que vous vous reconnaissez ?

Voici 3 clés que j’utilise pour les sortir de ce cercle infernal.

3 clés pour sortir de cet engrenage et pouvoir construire sa réorientation de carrière sur des bases « nettoyées »

Lors du démarrage de l’accompagnement pour trouver le job qui leur redonne envie de se lever le matin, la priorité est de les aider à relativiser ce qu’ils vivent, ce qui nécessite trois grands axes de travail.

CLE 1 – Prendre du recul sur leur quotidien au travail pour identifier ce qui a besoin d’être changé

Nos séances sont des occasions de revenir à eux, en se créant une bulle dans laquelle ils s’accordent le temps de se poser les bonnes questions pour remettre en perspective leur travail et de se concentrer sur :

• Ce qu’ils ressentent,
• Les messages que leur corps leur a envoyés et qu’ils n’ont pas écoutés,
• Leurs envies profondes et attentes aujourd’hui, indépendamment des « il faut » ou « je dois ».

J’aime à leur dire que c’est comme s’ils montaient dans une montgolfière pour prendre de la hauteur sur leur parcours professionnel et l’observer sous un angle de vue nouveau. Il y a tellement de choses qu’on ne voit plus quand on a la tête dans le guidon et que les collègues autour font de même…

CLE 2 – Reconsidérer leur rapport au travail et leur définition de la réussite professionnelle pour déboulonner les croyances autour du travail qui les desservent

Ce sont des moments de profondes prises de conscience pour certains : ils réalisent qu’ils sont parfois imprégnés de croyances familiales (concernant la place à accorder au travail ou la définition de la réussite professionnelle par exemple) qui les ont guidés malgré eux dans ce schéma d’insatisfaction au travail et ils éprouvent le besoin de s’en détacher aujourd’hui pour créer leur propre chemin professionnel.

D’autres prennent conscience à quel point le travail dans lequel ils sont ne correspond plus à ce dont ils ont envie aujourd’hui. Ils redéfinissent de nouvelles limites sur ce qu’ils sont prêts à accepter (ou non !) dans leur travail.

Ce travail est un moment important où ils laissent jaillir leurs propres attentes, s’autorisant à laisser derrière eux les automatismes qui les desservent (ne pas savoir dire non, faire passer les besoins des autres avant les leurs,…).

CLE 3 – Réajuster le regard et le jugement qu’ils portent sur eux-même pour reprendre confiance et oser créer la vie qui leur ressemble

Quand on a un fort degré d’exigence vis-à-vis de soi-même, on a l’impression de ne jamais en faire assez et on tend à sous-estimer ses compétences, qualités et talents.

Les mettre en lumière à leur juste valeur est un excellent moyen pour re-booster l’image de soi et la confiance qu’on peut avoir en ses capacités à se mettre en action pour initier un projet qui correspond à ses aspirations profondes.

Tout ce travail demande de débrancher le mode pilote automatique et d’accepter d’aller à la rencontre de soi-même, ce qui est loin d’être une évidence quand on a l’habitude de se consacrer à son travail et de s’oublier au profit d’obligations diverses.

Ce sont trois axes de travail essentiels quand on est aspiré par son travail afin de se repositionner par rapport à ce dernier et de poser des bases clarifiées pour trouver un job qui nous corresponde vraiment et redonne cette sensation de se sentir vivant.

👉 Si vous sentez que vous aussi vous avez besoin de faire ce travail pour retrouver de l’épanouissement au travail, contactez-moi pour une séance découverte : nous parlerons de votre situation et verrons si nous pourrions travailler ensemble.