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Emilie, de responsable achats à sophrologue

Reconversion de cadre en entreprise à sophrologue…
Responsable achats dans des entreprises d’envergure internationale, Emilie vivait à cent à l’heure. Maman de trois enfants, elle a décidé de changer de cap et de consacrer son temps et son énergie pour un métier à dimension humaine : celui de sophrologue.

Elle nous partage son parcours de reconversion…

Emilie, qu’est-ce qui t’a amenée à passer de cadre dans une grande entreprise à sophrologue?

Après presque 20 ans passés en tant que responsable des achats dans l’industrie de la mode, dans des entreprises à dimension internationale, je me suis rendue compte que j’avais perdu la notion de sens dans mon travail.

Concilier vie familiale et vie personnelle était devenu très compliqué, je courais à longueur de journée, je dépensais énormément d’énergie pour atteindre des objectifs de chiffres d’affaires et de marge, mais je ne savais plus trop dans quel but.
Donner le meilleur de moi-même pour créer de belles collections, pour satisfaire les clientes, oui bien sûr. Mais vendre toujours plus? Négocier les prix les plus bas en Asie? En quoi cela était-il vraiment utile? Quel sens avait mon travail? J’aimais travailler en équipe, j’aimais le produit, cette partie de mon métier me permettait de m’épanouir, mais un jour cela n’a plus suffi.

Qu’est-ce qui t’a aidée à franchir ce cap d’une reconversion à 180°? As-tu eu un déclic particulier?

Cette idée de reconversion professionnelle n’était pas nouvelle, elle était déjà présente dans mon esprit depuis quelques années.

Avoir des enfants a chamboulé ma vie, m’a fait me poser des questions sur le sens des choses, sur ce que j’étais prête à faire, sur l’équilibre que je souhaitais donner à ma vie.

Je me suis accrochée un temps, car je prenais du plaisir dans ma vie professionnelle. Mais à 40 ans, après avoir enchaîné des mois de galères de nounous pour gérer mes 3 enfants, avec 120 km de route par jour pour aller travailler, et après le choc émotionnel d’avoir perdu mes grands-parents, le côté insensé de la situation m’a sauté aux yeux un matin, sur la route en allant travailler. J’avais envie de retrouver une énergie positive, de ne plus subir, d’avoir le sentiment d’être utile, de pouvoir retrouver mes enfants, de vivre en courant moins, de faire quelque chose qui avait du sens. Il était urgent pour moi de tout remettre dans le bon sens, dans mon sens.

Qu’est-ce qui te faisait peur en quittant ton métier de responsable achats pour l’entrepreneuriat ?

Ca n’est pas simple de quitter un travail de salarié, bien rémunéré, pour l’inconnu. Beaucoup de questions se posaient alors:

– Est-ce que la formation que j’ai choisie va être qualitative?

– Est-ce que ce nouveau métier que j’ai choisi va correspondre à mes attentes?

– Vais-je y arriver, réussir à apprendre un nouveau métier? Vais-je réussir à vivre de ce métier?

J’ai interrogé de nombreux sophrologues, pour qu’ils me parlent de leur métier, de leur quotidien, de leurs difficultés, de leur formation, pour leur demander des conseils… Ces entretiens ont confirmé mon envie de me lancer.

J’ai alors décidé de fonctionner par étape, en essayant de ne pas regarder la grande montagne au loin mais plutôt les petites marches devant moi, une par une. J’ai donc choisi ma formation, puis je suis retournée sur les bancs de l’école. Je me suis investie à 100%, j’ai découvert avec joie que ce métier était encore plus riche et plus complet que ce que j’avais imaginé.

En parallèle, j’ai construit mon projet, réalisé mon étude de marché. La formation terminée, j’ai trouvé un local pour exercer, j’ai créé mon identité visuelle, mon site internet, j’ai parlé de mon projet partout autour de moi, je me suis installée. Puis j’ai démarché, prospecté, j’ai parlé de la sophrologie, de ces bienfaits, ce que je continue à faire chaque jour…

Une étape à la fois mon projet a pris vie. Je ne réponds pas encore aujourd’hui à toutes les questions que je me posais au départ, car il faut du temps pour mettre en place son activité, mais je continue à regarder devant, sereinement, en avançant un pas après l’autre.

Maintenant que tu exerces un métier que tu adores, qu’est-ce que ça change pour toi ?

« Je vis sophro, je dors sophro, je mange sophro, mon cerveau est en ébullition permanente et je me sens pleine d’énergie. »

Cela change tout! 🙂
Je vis sophro, je dors sophro, je mange sophro, mon cerveau est en ébullition permanente! Je suis pleine d’énergie, j’ai envie de mettre en place des ateliers, des animations, de collaborer avec d’autres professionnels. J’ai retrouvé le plaisir de travailler.

Professionnellement, c’est un métier très riche, très varié, chaque séance est toujours comme une première fois, imprévisible, surprenante. Ma casquette de chef d’entreprise m’occupe aussi beaucoup de temps, elle est complémentaire du métier de thérapeute, et cette alliance des deux me permet d’avoir l’impression de lier mes deux vies professionnelles: ce que j’ai fait ou appris avant me sert au quotidien. Ma vision du travail a changé, je travaille pour moi, je récolte ce que je sème, certes il y a une pression supplémentaire mais aussi une liberté et un champ des possibles très vaste que j’apprécie particulièrement.

Personnellement, je me sens bien, plus équilibrée. Je gère mon temps, je peux décider du temps que je consacre à ma famille, je suis libre de faire ce choix, et j’en assume les conséquences. J’ai l’impression de ne plus subir, d’être actrice de ma vie.
Le sourire, le bien-être des personnes qui quittent mon cabinet est une reconnaissance immédiate de mon travail, et j’ai l’impression d’apporter certes mes connaissances de la sophrologie, de ses techniques, mais aussi de me servir de mes qualités personnelles, mon écoute, ma bienveillance, pour accompagner au mieux les gens. Je me sens moi-même, en accord avec mes valeurs, mes envies, dans toutes les facettes de ma vie.

Aurais-tu un conseil ou un message à faire passer aux cadres qui ne se sentiraient plus à leur place dans leur travail mais qui n’osent pas franchir le cap de changer de voie ?

Je pense qu’il est important d’être acteur : on peut décider de rester dans son entreprise, ou décider de changer d’entreprise, on peut décider de changer de voie, d’apprendre un nouveau métier, de prendre une légère tangente ou de faire un grand saut.
Tout est possible, mais il faut faire un choix pour ne pas subir, pour pouvoir se donner toutes les chances de s’épanouir. Je pense que quand on prend du recul sur sa situation, et qu’on décide quelle voie on va suivre, on peut ainsi apprécier pleinement tous les aspects positifs de ce choix, et assumer plus sereinement les difficultés.

« Tout est possible mais il faut faire un choix pour ne pas subir, pour pouvoir se donner toutes les chances de s’épanouir.»

Parmi les personnes qui liront cette interview, il y aura des cadres stressés et fatigués : en quoi la sophrologie pourrait les aider ?

La sophrologie est une pratique qui remet la personne au centre de sa propre attention: c’est un moment pour soi, une pause pour s’écouter, se connaître mieux peut-être, et pour se faire du bien. On ne prend en général pas ce temps-là, notre cerveau et nos to-do lists guident beaucoup de nos actions. 🙂

Mais prendre ce temps, c’est décider de se reconnecter à son corps, à ses émotions, pour aller y chercher toutes les sensations positives. La sophrologie permet de prendre du recul par rapport aux difficultés du quotidien, de faire redescendre le stress et la pression, de changer d’angle de vue et de prendre conscience des ressources que nous avons en nous. On se trouve alors plus serein, plus confiant, prêt à affronter les aléas de nos journées bien chargées, attentifs aux petits moments positifs qui donnent du sens à nos vies.

Les champs d’application de la sophrologie sont très larges: gestion du stress, des émotions, des douleurs, problématiques de sommeil, de confiance en soi, préparation à une prise de parole en public, acouphènes…
Je leur conseille donc de me contacter, et d’essayer! 🙂

Pour en savoir plus sur ce que propose Emilie, c’est par ici!

Equation de carrière - Caroline Potelle

Je suis Caroline Potelle. J’accompagne les ingénieurs/cadres à 1/ trouver LE job qui leur corresponde vraiment et leur permette de retrouver l’envie de se lever le matin et 2/ à construire de solides bases pour leur projet entrepreneurial afin d’attirer leurs clients avec confiance.

Mon mantra : « Quand il y a de la détermination, il y a toujours un chemin. »

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